Textile

L’impression 3D textile : des podiums au Do It Yourself

Depuis quelques temps, on remarque que certains créateurs se mettent à intégrer l’impression 3D à leurs pièces. Quelles sont les avancées faites dans ce domaine ?

L’impression 3D, et la multitude de matériaux qu’elle engendre, révolutionne également l’industrie du textile de la même manière que celle du design. En ouvrant les champs des possibles, et en permettant la conception de formes extraordinaires, la fabrication additive s’invite sur les podiums des défilés. Channel, Iris Van Harpen, Kinetic Studio  et d’autres créateurs de lingerie comme Victoria Secret se mettent à la page de l’impression 3D.

Ces créations, la plupart du temps en plastiques, donnent l’illusion d’être fabriquées dans des matières proche de la glace. Mais qu’en est il de l’impression de fibre textile ?

Les imprimantes 3D ne peuvent aujourd’hui pratiquer une impression 3D tissu à la manière d’une machine à coudre, c’est à dire avec du fil et une aiguille. Il s’agit bien d’une réaction électro chimique qui permet à tout amateur de créer ses propres vêtements.

La première imprimante à lancer le concept d’impression 3D textile est Electroloom. Cette société met au point une forme d’impression 3D textile par micro tissage de fibres par électrospinning. L’électrospinning est une technique permettant de transformant des fibres liquides en fibres solides (fibres textile permettant de créer le vêtement).

Le but est de créer un moule, représentant la forme souhaitée du vêtement. Le moule est ensuite déposé à l’intérieur de l’Electroloom. La solution présente à l’intérieur du moule réagit avec l’émanation de produit chimique et permet la création de fibres textiles. On retire ensuite le moule et un vêtement est présent à l’intérieur.

La seconde initiative notable dans ce domaine a été réalisée par Disney Research pour la réalisation de nounours en laine imprimée en 3D. En effet, le studio a mis au point une machine qui superpose des fibre de laines à la manière du dépôt de fils classique. Cette machine allie le mécanisme d’une machine RepRap et d’une machine à coudre. La démonstration du studio a été de réaliser un mini Teddy Bear en avril 2014.

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