Comment l’impression 3D révolutionne l’industrie du jouet
L’impression 3D constitue une vraie rupture d’innovation pour le monde du jeu, du jouet, et du jeu vidéo. Même les plus grands fabricants, pourtant au début réticents à s’emparer de cette technologie dont ils estimaient qu’elle risquait de spolier leurs créations, changent aujourd’hui radicalement d’attitude pour entrer dans la danse. C’est le cas de HASBRO qui a lancé la semaine dernière une initiative d’importance : SUPER FAN ART
Cette annonce est l’occasion pour FABULOUS de revenir sur deux ruptures d’innovation de l’impression 3D en cours dans le monde du jouet
- HACK THE TOYS
La première d’entre elle est résumée par la baseline du projet Hasbro : “Great Art by fans for fans”. Autrement dit, les fans des jeux Hasbro et notamment du dernier blockbuster du jouet “My Little Pony” peuvent proposer des designs originaux de ces poneys sur le site, qui seront ensuite imprimés en 3D par Hasbro et son partenaire Stratasys.
Donner le pouvoir aux designers de hacker les créations originales du fabricant, ce phénomène n’est pas sans rappeler les phénomènes de réappropriation de marques par les internautes avec l’avènement du web 2.0. C’est en tout cas un joli coup de pub pour la marque qui donne encore plus de valeur à des jouets customisés par ses propres consommateurs.
- LA TENDANCE COSPLAY
Autre tendance qui se développe fortement dans le monde du jouet et du divertissement au sens large : le COSPLAY. kézaco exactement : mot valise contraction de “costume” et “play” , ce nouvel usage issu de la sous-culture japonaise consiste à jouer le rôle de ses personnages de fiction préférés (jeux vidéos, séries, mangas, comics, etc). L’impression 3D, associée à la technique de scanning laser, est la solution pour ces cohortes de fans prêts à débourser quelques euros pour recevoir leurs statuettes de mini-moi déguisés comme leurs héros préférés. Exemple avec les fans de STAR WARS qui ont pu cette semaine se transformer en Starship Troopers lors du salon ComicCon à San Diego.
La tendance peut paraitre anecdotique mais elle semble créer un nouveau business model notamment auprès de certains distributeurs qui y voient un nouveau filon : en Grande Bretagne, la chaine de supermarché ASDA a développé un système de photomaton 3D pour que ses clients puissent repartir avec leur figurine Cosplay. Assortie de quelques accords de licence avec des marques de jouets le business est assez lucratif pour que le test pilote soit développé depuis quelques semaines dans plus de 50 magasins.
Quant à moi, j’ai choisi le Cosplay Veuve Cliquot, à chacun ses goûts 😉
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