Le luxe est faussement associé à la fabrication de produits haut de gamme façonnés de manière artisanale avec des technologies ancestrales. Or, depuis la création de Fabulous en 2014, et de par les missions qui nous ont été confiées, nous constatons que ce secteur fait partie de ceux démontrant le plus vif intérêt pour la technologie impression 3D.

Passez votre souris sur l’infographie afin de découvrir des détails et explications complémentaires : 

 


 

 

Infographie Luxe & Impression 3D

 

BÉNÉFICES

 

Libérer la créativité

S’il existe une certitude, c’est qu’un produit de luxe est toujours l’incarnation physique et artistique d’un grand créateur. En permettant de créer des formes design complexes, impossibles à réaliser dans des techniques traditionnelles, l’impression 3D libère la créativité. Voir nos exemples dans la Haute Couture.

Renforcer le sentiment d’exclusivité

Outre la création, le vrai luxe aujourd’hui n’est-il pas d’être détenteur d’un objet unique ? Le luxe est depuis toujours synonyme de rareté. En permettant la fabrication de produits à haute valeur ajoutée en petites séries, l’impression 3D renforce ce sentiment d’exclusivité si important pour susciter le désir.

Augmenter la satisfaction client

Plutôt que de faire attendre de riches clients pendant plusieurs semaines avant qu’ils ne reçoivent le produit de luxe convoité, l’impression 3D permet de répondre à cette attente avec une fabrication à la demande. Cette logique s’applique aussi aux questions de pièces détachées pour les produits qui nécessitent réparation.

Respecter l’environnement

Fabriquer des produits « Environnementally friendly » fait aussi parti des préoccupations de certains créateurs (Stella McCarthney par exemple). Au-delà de l’engagement écologique, l’impression 3d présente d’autres avantages : par exemple dans le secteur de la bijouterie, l’impression 3D en tant que technique d’addition de couches plutôt que de soustraction de matière, permet d’éviter les pertes de matériaux onéreux (jusqu’à 80% du métal utilisé peut être gaspillé via une technique traditionnelle). On voit donc bien l’intérêt de réduire à la fois l’impact environnemental mais aussi par la même occasion les coûts de fabrication.

APPLICATIONS

 

Bijouterie

L’impression 3d est aujourd’hui utilisée de deux façons : soit en impression 3D directe avec des techniques dites de “frittage de poudre” d’or (par exemple avec le projet du créateur Lionel T. Dean), soit pour des fabrications indirectes, c’est à dire l’impression de modèles à cire perdues qui permettront la fabrication de petites séries originales voire personnalisées. Projets référents : Orbis par Lionel T. Dean et Maison Jaubalet.

Horlogerie

L ‘application la plus prometteuse est la fabrication des boitiers des montres avec des design constituant la signature du créateur. Secteur de technologie par excellence, l’horlogerie regarde aussi avec intérêt les nouvelles technologies dites de « micro-impression 3D ». Projets référents : ALB watches & Maison Hoptroff & Emiota Smart Belt

Haute-couture

On ne compte plus le nombre de défilés de mode présentant aujourd’hui des pièces en impression 3D. De Karl Lagerfeld à Iris Van Harpen, les créateurs apprécient les possibilités de design futuriste qu’offre la technologie. Les progrès technologiques rapides ouvrent aussi la voie vers une production + grand public dans les années à venir. Projets référents : Chanel & Nervous system ou encore Anouk Wipprecht pour Audi

Lingerie

Le secteur de la lingerie est en ébullition, notamment depuis l’apparition de matériaux souples. Certaines matières sont aussi certifiées contact peau et « waterproof », ce qui permet également la création de gammes de maillots de bain originaux. Projets référents : Chromat & Continuum Fashion

Optique

Le secteur s’intéresse de près à l’impression 3D en gardant en ligne de mire la possibilité de production personnalisée et sur mesure en magasin. Aujourd’hui les nombreux projets développés (en solaire ou optique), permettent aux marques de libérer la créativité et aussi profiter de mise sur le marché plus rapide, et séquencées en petites séries. Projets référents : Jérome & Arnaud (projet Fabulous), PqEyeware et Aoyama optical

Mobilier & Luminaires

Le design d’intérieur est renouvelé avec des meubles ou des luminaires qui exploitent au maximum les possibilités de création. Dans le secteur des luminaires, on utilise principalement les matières plastiques polyamide, très bons diffuseurs de lumière. Dans le secteur du mobilier, on essaye de s’affranchir des limites de taille usuels dans la technique du dépôt de fil, en utilisant des bras robotiques permettant l’impression 3d grand format. Projets référents : pour les luminaires Fabulous Light (projet Fabulous) et Robert Debbane ; pour le mobilier Drawn et le designer précurseur Dirk Vander Kooij avec le projet Endless Chair

Packaging & PLV

Les marques de luxe doivent aussi se mettre en scène dans leurs points de vente. La technologie impression 3D apporte une plus-value intéressante dans le sens où elle permet de créer des PLV et packagings, sur commande et adaptées à chaque magasin. Dans le packaging, l’arrivée prochaine du polypropylène comme nouveau matériau est une perspective intéressant qui ouvre de nouvelles voies créatives pour le flaconnage des cosmétiques. Projets référents : Lancôme (projet Fabulous)

Cosmétiques

La cosmétique tente aussi de renouveler les produits finis via l’impression 3D. C’est notamment le cas de la start-up Mink qui promet la fabrication de Blush (ombres à paupières) sur mesure et à la demande avec son imprimante 3D. Projets référents : Mink

Chaussures

Dans ce secteur, la vertu de personnalisation des chaussures au pied du consommateur, est une ligne d’horizon qui suscite des envies. Certaines marques se sont lancées sur le marché des escarpins dans des matières utilisant des technologies impression 3D laser ou même en dépôt de fil fondu. Projets référents : United Nude et Continuum Fashion

Maroquinerie

La maroquinerie désigne la confection d’accessoires originellement fabriqués en cuir (sacs, portefeuilles, ceintures, etc). L’impression 3D en cuir n’est pas possible aujourd’hui, bien que des projets R&D travaillent actuellement sur le sujet. Par extension, la maroquinerie en impression 3D va utiliser des matières comme le polyamide qui permettent par exemple de confectionner des sacs pour la marque Kipling ou le designer Pasquale Bonfilio, ou encore des bracelets de montre pour la marque Emiota Smart Belt. Projets référents : Kipling, Emiota Smart Belt et Pasquale Bonfilio

INNOVATIONS

 

COSYFLEX

Un tissu élastomère imprimé en 3D et dont la société a annoncé récemment la volonté de production en masse http://www.3ders.org/articles/20151223-tamicare-to-mass-produce-cosyflex-3d-printed-textiles-for-booming-wearables-market.html

ELECTROLOOM

Une imprimante 3D dont l’innovation provient du fait que la machine utilise un patron sur lequel sont déposées des fibres fabriquées par réaction électrochimique http://fashionlab.3ds.com/digital-loom-waves-in-3d/?lang=fr