Depuis quelques temps, l’impression 3D a dépassé les cadres d’une application industrielle et technique. Aujourd’hui, le design, l’art, le cyclisme, lunetterie et même la joaillerie ont passé la cap de la fabrication additive. Pourquoi tant de domaines deviennent ils concernés par cette technologie ?

La joaillerie est un exemple probant de cette démocratisation de l’impression 3D. Les possibilités de création et de personnalisation rendent la fabrication additive un outils pertinent pour cette branche de métier. Le consommateur cherche de plus en plus à s’approprier des objets comme sien, unique. La fabrication additive permet dans de nombreux cas de personnaliser des bijoux. Plusieurs plateformes sur internet proposent ce type de service via des outils paramétrables pour personnaliser un produit en ligne.

Le studio de design Nervous System a pour objectif d’amener la science au sein de l’art et du processus créatif. C’est donc naturellement qu’il s’est orienté vers la fabrication additive et ses possibilités. Le studio Nervous System propose des bijoux imprimés en 3D à la vente mais également des bijoux personnalisable via une plateforme de modélisation ludique. Toutes les propriétés du bijou sont alors déclinées : matériaux, couleurs, fonction … De quoi se créer son propre bijoux en 3D. Le tout est envoyé sous trois semaines.

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Le site Jweel propose également une plateforme de bijoux personnalisable. L’expérience est complètement immersive, on propose à l’utilisateur de créer son avatar, sa propre boutique de bijoux … Le but est de rendre l’expérience réelle et mémorable. On peut ensuite choisir parmi une catégorie de créations préalablement déterminée : bague sculptée, bague texte …

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Outre le phénomène de personnalisation, l’impression 3D a inspiré de nombreux artistes dans leur démarche créative. Les créateurs britanniques du studio Wonderluk proposent des objets imprimés en 3D designer et créer par des créateurs internationaux. Les formes sont futuristes et graphiques, avec un large panel de choix concernant les matériaux, les couleurs … Le but est de s’approcher au plus près des besoins du consommateur.

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Le studio italien Bijouets fait également parti de ce processus de création qu’offre la fabrication additive. Le studio a une démarche globale de troisième révolution industrielle.

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Bien que l’impression 3D de bijoux semble réservée à des designers et makers expérimentés, certaines plateformes apparaissent aujourd’hui tel que Shapeways aux Etats Unis mais aussi d’autres partout ans le monde. Cette Marketplace de Makers permet d’acheter les produits d’une communauté de passionnés, expérimentés ou amateurs.

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Outre le phénomène de personnalisation et de création, intéressons nous à présent au process de fabrication de ces pièces. Plusieurs procédés peuvent être énoncés : frittage de poudre de polymères, frittage de poudre métallique et la fonderie à cire perdue. Les procédés par frittage de poudre (qu’elle soit constituée de polymères ou métal) s’effectue à l’aide d’un laser qui vient fritter les particules de poudre couche par couche. Le procédé de fonderie à cire perdue est plus complexe et s’effectue en trois étapes : le maître modèle en cire est imprimé en 3D, il permet de créer un moule, le métal en fusion est coulé dans ce moule,  et prend la place de la cire qui est “perdue”. Le produit fini est ainsi créé.

La personnalisation et la fabrication de forme complexes sont aujourd’hui deux grandes tendances de l’implantation de l’impression 3D sur le marché en général. Répondant à des critères d’exigences en terme de qualité et d’unicité, la fabrication additive séduit de plus en plus de domaines. Chez Fabulous, nous travaillons actuellement sur le développement de ligne de bijoux pour certains de nos clients.